Sp egypte
Avant le troisième millénaire avant l’ère chrétienne, l’Egypte avait atteint un niveau intellectuel, social et matériel plus élevé que la plupart des autres régions du monde. Remontant à la nuit des temps, originale et riche d’initiatives, la civilisation de l’Egypte ancienne est aussi presque trois fois millénaire. Elle est née de la conjonction d’un milieu favorable et d’un peuple résolu à le maîtriser et l’utiliser à bon escient.
(…) Bien que l’Egypte fût ouverte aux courants culturels venant surtout de l’Orient, ce volume montre que la civilisation repose dans une large mesure sur des bases africaines ; il montre également que l’Egypte, qui est une partie de l’Afrique, a jadis été le principal centre de la civilisation universelle d’où rayonnaient la science, l’art et la littérature, influençant la Grèce notamment (…).
Les avis sont très partagés sur la question du peuplement de l’Egypte, qui fait l’objet d’études sérieuse et approfondies…
G. Moctar, Conclusion, in Histoire générale de l’Afrique, édition abrégée, T. 2, UNESCO, 1987.
Document 2 : La vie politique
(…) Tout relève du roi. En vertu d’un devoir théologique, il assure l’ordre cosmique, la sécurité de l’Egypte, le bonheur de ses habitants en ce monde, la sécurité de l’Egypte, le bonheur de ses habitants en ce monde et dans l’autre, non seulement en exerçant son métier de roi, mais en entretenant les divinités, ce qui l’amène à partager sa prérogative économique avec les temples. D’autre part, tant pour rendre le culte dans ces temples que pour gérer les affaires de la nation, pharaon, seul prêtre théoriquement, seul guerrier, seul juge, seul producteur, délègue son pouvoir à toute une hiérarchie d’individus (…).
A la tête du système siège le tjaty, ou « vizir », selon une désignation traditionnelle en égyptologie. Ce premier ministre, responsable de l’ordre public, est avant tout la plus haute instance judiciaire de l’Etat après la