Sous l orage
Celui-ci décide d’envoyer Kany et Birima chez son frère aîné, Djigui, chef d’un petit village perdu de l’autre côté du fleuve. Kany ne peut que se soumettre.
On rentre alors au cœur du roman. Le monde de Djigui et la force des traditions vont profondément marquer et modifier l’expérience de Kany et de son frère. En ville, ils étaient confrontés à des traditions dont ils ne pouvaient comprendre les origines ni le sens.
Là, dans ce village, les adolescents vont, petit à petit et parfois dans la douleur, faire la synthèse entre ces traditions et la modernité que l’école, notamment, apporte. Un personnage les aidera :Thiéman, ancien combattant en Europe et infirmier du village. synthèse entre la tradition et le modernisme, expérimenté à la fois par rapport à la tradition mais aussi par rapport à la culture occidentale.
Il s’agit d’un véritable échange car, d’une part, Kany et son frère vont mieux comprendre ces traditions auxquelles ils sont confrontés mais, d’autre part, par l’intermédiaire de Thiéman, ils vont aussi faire comprendre aux Anciens, dont Djigui, les acquis de cette modernité.
Voilà donc l’orage qui fait se confronter le passé, la tradition, les anciens avec l’avenir, la nouveauté, la jeunesse. Mais cet orage qui peut se faire dévastateur dans beaucoup de cultures, dont la nôtre, occidentale, est maîtrisé, dans le roman de Seydou Badian, par la sagesse africaine.
Ce roman, qui fait partie des œuvres à lire dans les écoles moyennes au Sénégal, permet au lecteur curieux une bonne approche de la tradition africaine.
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