Sous-culture jeune
Les jeunes entre 15 et 25 ans partagent entre eux un ensemble de normes et de valeurs qui leurs sont propres, et qui varient selon les milieux sociaux dont ils sont issus. Il existe une période de la vie, la jeunesse, permettant de se construire par le biais d’interactions avec les autres personnes, comme les amis ou la famille caractérisée par des idées et des pratiques sociales communes. Cette période est une période d’expérimentation où le jeune par le biais d’essais, d’erreurs, d’approximations successives construit son identité sociale et professionnelle.
Mais peut-on parler d’une sous-culture jeune au sein d’une société ?
Certes, la jeunesse regroupe des individus qui partagent des caractéristiques communes comme les gouts artistiques. Mais il est tout de même hasardeux de parler d’une sous-culture jeune du fait que cette idée peut être contestée et que cette période n’est que passagère.
Un comportement commun est adopté par les jeunes, comportement qui leur est propre. Ce comportement comporte les normes et les valeurs qu’ils ont acquises durant leur évolution, comme la tolérance par exemple. En effet, nous pouvons observer que les jeunes d’aujourd’hui attendent de la société un sentiment de tolérance et de respect des différences, ce que nous confirme Anne Muxel, dans Le Monde. Cette évolution commune des jeunes aboutie a une culture commune. Leurs comportements adoptés par rapport a la politique, appelés des « pratiques politiques jeunes », créent une démarcation des autres groupes sociaux. L’article du Monde nous explique que les jeunes ne trouvent pas de quoi les convaincre dans l’offre politique actuelle. Ils ne se sentent pas totalement concernés par la politique et préfèrent se réfugier dans l’absentéisme. Ce fait est encore plus présent chez les jeunes peu ou pas diplômés. Car ils sont encore plus égarés et restent en retrait