Sourd
En effet, j’ai, pendant trois ans, été assistante d’éducation dans une école primaire classée « ZEP ».
Au sein de cette école, il y avait une CLIS (Classe pour L’Inclusion Scolaire) qui m’a permis de me familiariser avec le milieu du handicap.
Grâce à cette expérience professionnelle, j’ai eu la chance de mettre vue confier comme mission l’intégration de T. enfant sourd, appareillé, en apprentissage de la langue des signes française, entrant au CP en classe ordinaire.
Il nous a fallu travailler sur la représentation de la surdité au sein de l’école, aussi bien auprès de l’équipe éducative que les élèves.
Pour cela, j’ai mis en place des actions pour comprendre la surdité, connaitre les différents moyens de communication, ainsi que des ateliers de langue des signes.
J’ai aussi eu la chance de l’accompagner dans son apprentissage à la lecture, qui s’avère beaucoup plus difficile pour un sourd.
Le champ du handicap, que j’ai réellement découvert lors de mon stage de seconde année en Institut Médico-éducatif (IME).
Ce stage m’a ouvert sur un monde que je connaissais mal, et que j’appréhendais particulièrement.
Il m’a permis de me sentir plus à l’aise avec les adolescents et surtout de faire tomber mes représentations sur le milieu du handicap.
En reliant ces trois intérêts, de nombreux questionnements ont motivés mes recherches.
En effet, pour des parents entendant apprendre que leur enfant est sourd peut-être un grand bouleversement.
Comment vivent-ils l’annonce de la surdité ? Quelles sont leurs représentations de la surdité ? Comment choisissent-ils le mode de communication pour leurs enfants ? Comment et par qui sont soutenus les parents dans leurs démarches ? Comment font-ils le choix de la langue des signes ou de l’appareillage ? Que connaissent les parents de la langue des signes ? Quelles solutions s’offrent à eux s’ils