Sommes nous trop nombreux sur terre
Près de 7 milliards d’êtres humains sur Terre, est-ce trop ? Si la croissance de la population mondiale est évidemment une composante de notre empreinte écologique, elle n’est pas la seule. Les modes de vie sont à considérer avec la plus grande attention quand il s’agit d’évaluer notre impact sur l’environnement.
La croissance de la population mondiale, un facteur majeur de notre empreinte écologique?
Depuis le XIXe siècle, on enregistre une augmentation sans précédent de la population mondiale. De 1960 aux années 2000, la population mondiale a doublé. Dans le même temps, l’empreinte écologique de l’humanité a été multipliée par trois environ. Cette augmentation s’explique bien sûr par l’augmentation de la population mondiale, mais aussi par une hausse des niveaux de vie et de consommation, en particulier une augmentation importante des consommations d’énergie fossile.
Qu’en sera-t-il demain ? Les scénarios de croissance démographique prévoient une stabilisation de la population mondiale dans les décennies à venir.
Nous serions dans une phase de transition démographique, liée à une évolution des comportements et une maîtrise de la natalité. Avec la baisse des taux de fécondité jusqu’à atteindre des niveaux proches de l’équilibre démographique (2 enfants par femme), la population mondiale se stabiliserait peu à peu. Cette transition devrait être achevée partout d’ici à 2050 selon les projections des Nations unies : la population mondiale s’élèvera alors à 9 milliards d’habitants environ.
La planète sera-t-elle vivable ? Pour tenter de répondre à cette question, l’examen des autres facteurs déterminant l’empreinte écologique est nécessaire.
Nourrir 9 milliards d’individus à l’horizon 2050 est-il possible ?
Il est vraisemblablement possible d’améliorer les techniques de production agricole, mais il reste à savoir si cela est compatible avec une gestion des ressources à long terme. Intensifier la production agricole se