Solde de la balance courante
Ce déficit est dû à un déficit de la balance commerciale ( plus d’importations que d’exportations de biens ) s’élevant à 53,7 milliards d’euros et à un déficit de la balance des transferts courants ( plus de transferts publics ou privés versés à l’étranger que reçus de l’étranger ) s’élevant à 26,5 milliards d’euros. Même si on constate une balance des services excédentaires ( plus d’exportations de services que d’importations de services ) et une balance des revenus excédentaire ( plus de revenus versés de l’étranger que de revenus versés à l’étranger ).
Le déficit de balance courante correspond à un excédent du compte financier (compte tenu de l’équilibre de la balance des paiements). Si l’on ajoute le solde du compte de capital à celui des transactions courantes, on obtient la capacité ou le besoin de financement du pays vis-à-vis du reste du monde, qui reflète la différence entre l’épargne nationale et l’investissement national. Un déficit correspond à un besoin de financement ; il se traduit par un excédent du compte financier puisque les résidents doivent recourir au reste du monde pour compenser le déficit d’épargne ou/et prélever sur les avoirs de réserves de la banque centrale. A l’inverse, un excédent montre que l’épargne nationale est supérieure à l’investissement ; il correspond à une capacité de financement de la nation et se traduit par un déficit du compte financier.
Solde du compte financier en 2010.
Il est excédentaire de 18,2 milliards d’euros avec un déficit des investissements directs (plus d’investissements réalisés à l’étranger que d’investissement étrangers faits en France), un déficit des autres investissements mais un fort excédent des investissements de portefeuille.
Capacité ou un besoin de financement ?
Si l’on ajoute le solde du compte de capital à celui des transactions courantes, on obtient la capacité ou le besoin de financement du pays vis-à-vis du reste du monde, qui reflète la différence