Soie
Les araignées utilisent notamment leur soie pour fabriquer des toiles ou des cocons pour protéger leur progéniture ou conserver leurs proie. Certaines espèces ne tissent pas de toiles, mais produisent de la soie.
En remarquant que certaines mygales arrivaient à se stabiliser sur des substrats mouvants comme des plaques de verres glissant les unes sur les autres, des chercheurs ont pu montrer qu'elles produisent aussi de la soie via des microtubules répartis à l’extrémité de leurs pattes (tarses) quand elles sont en danger ou qu'elles glissent[1]. Sur les mues de ces araignées, la microscopie révèle des tubules sécréteurs de soie, répartis sur la surface de contact du tarse.
La soie d'araignée est réputée pour sa résistance, sa légèreté et son élasticité.
En médecine traditionnelle, on s'en sert localement pour la cicatrisation de blessure Sommaire [masquer] * 1 Composition * 2 Propriétés * 3 Voir aussi * 3.1 Articles connexes * 3.2 Liens externes * 3.3 Bibliographie * 3.4 Références |
Composition[modifier]
Les fibres ont deux composantes : * 10 à 25 % d'une composante cristalline (les feuillet β) de cristaux de 2 à 5 nanomètres de côté (spidroïnes de 6 à 10 acides aminés à blocs hydrophobes) responsable de la solidité de la fibre (comparable à celle de l'acier) ; * 75 à 90 % d'une composante amorphe (en particulier d'hélices alpha), molle (spidroïnes à blocs hydrophiles) responsable de l'élasticité de la soie (sa taille peut s'accroître jusqu’à 35 % pour un fil de structure de la Nephila Clavipes).
Ces structures et propriétés ont été notamment révélées grâce à des simulations