Société, cultures et genre de vie dans la france moderne xvième – xviiième siècle.
Certain nombre de bastions : du Poitou au Dauphiné interrompus par les provinces à majorité catholique : la Guyenne, le Rouergue, le Languedoc occidental, la Provence.
Les villes sont plus touchées : protestants majoritaires à La Rochelle, Montauban, Montpellier, Nîmes, et dans beaucoup de petites cités.
Au 17ème abandon du prosélytisme au profit de l’organisation et la consolidation de leurs positions.
La force du protestantisme repose sur des liens de solidarité très puissants entre fidèles.
L’organisation du culte se fixe à cette époque : il a lieu à la fois le dimanche et le mercredi ou le jeudi. Tous les adultes doivent être présents le dimanche.
Autres obligations : éducation religieuse des enfants et les sacrements. Les enfants doivent assister au catéchisme. Pour les sacrements le baptême n’est pas administré juste après la naissance, car il n’est pas considéré comme une condition indispensable au salut des enfants qui meurent en bas-âge. L’eucharistie n’est célébrée que quatre fois, avec une très grande solennité, toujours après deux ou trois semaines de préparation, seuls y ont accès ceux qui en sont jugés dignes par leur consistoire.
Le consistoire (composé d’une douzaine d’anciens sous la présidence du pasteur) exerce une surveillance permanente des fidèles et joue le rôle d’un tribunal des mœurs. Il impose le choix du conjoint parmi les coreligionnaires sous peine d’excommunication. Le protestantisme essaye ainsi de modeler un homme nouveau, dont la foi doit être attestée par une vie irréprochable à tout moment.
L’Edit de Nantes(1598) accordait aux réformés une existence légale, limitée à certaines localités, et reconnaissait à tous une certaine liberté de conscience, puisqu’il devenait possible à un français d’abandonner sa confession de naissance pour l‘autre religion du royaume.
Là où les deux communautés est en situation minoritaire, en