Sociologie-cours thématique : la mort
« La mort » = Thème le plus fédérateur qu’on puisse imaginer : tout le monde est concerné à plus ou moins court terme.
Un des seuls facteurs de stabilité qui perdure : notre statut de mortel.
( point fixe d’anthropologie.
Objet qu’on traite avec le sens commun
Société actuelle : on voit de moins en moins de morts, à part à la TV
Mort a été un pilier social dans le monde rural
On ne « voit » plus la mort maintenant.
Approche spontanée appelée « sens commun » ( renvoie à quelque chose d’intime, douloureux, subjectif.
Suicide incarne le comble des dimensions personnelles morales et métaphysique.
A priori, la mort et à fortiori le suicide apparaissent comme des sujets insaisissable par la science sociale (en tant que compréhensible objectivement)
( exemple typique d’un morceau de réalité que la sociologie semble ne pas pouvoir attraper.
( s’ils abordent le même thème, la mort, ils ne construisent pas leur travail de la même façon.
Première partie : la mort vue de la façon la plus objective possible : le suicide (avec Durkheim)
écart qu’il peut y avoir entre nos intuitions et les enquêtes de Durkheim ( quiz
1. Qui se suicidait le plus au 19ème siècle (jeunes ou vieux) ? jeunes 2. Les hommes ou les femmes ? hommes 3. Les célibataires, les veufs, ou les mariés ? célibataires 4. Les catholiques, protestants, ou juifs ? catholiques 5. Le suicide a-t-il plutôt lieu le jour ou la nuit ? jour 6. En saison printanière, l’été, l’automne ou l’hiver ? l’automne 7. En début ou en fin de semaine ? début de semaine 8. Plutôt en milieu rural ou urbain ? milieu rural
Passons maintenant au 21ème siècle :
1. Est-ce qu’on se suicide plus dans le nord, dans le sud ou dans l’ouest de la France ? nord de la France 2. A la ville ou à la campagne ? 3. L’été ou l’hiver ? 4. Les hommes ou les femmes ? 5. Les vieux ou les jeunes ? 6. Le travail est-il un facteur suicidogène ?