Societe des nations unies
Les objectifs de la SdN comportaient le désarmement, la prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective, la résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale de la qualité de vie.
Le principal promoteur de la SdN fut le président des États-Unis Woodrow Wilson. Le dernier des dits Quatorze points de Wilson de janvier 1918 constitua la base politique officielle de cette association des nations. Toutefois, le Sénat américain, en s’opposant à la ratification du traité de Versailles, vota contre l’adhésion à la Société des Nations et les États-Unis n’en feront jamais partie.
La philosophie diplomatique qui avait présidé à la création de la Société représentait un changement fondamental par rapport à la pensée des siècles précédents, en prônant la négociation collective à l'encontre de la diplomatie secrète honnie par le président américain. Cependant, la Société n’a jamais eu de force armée "en propre" et, de ce fait, dépendait des grandes puissances pour l’application de ses résolutions, que ce soient les sanctions économiques ou la mise à disposition de troupes en cas de besoin. Mais les pays concernés furent très peu souvent disposés à le faire. Benito Mussolini déclara : « la Société de nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent ». Dans l’entre-deux-guerres, l’Allemagne nazie ainsi que le Japon (en 1933) et l'Italie (1937) quittèrent la SdN.
Après de nombreux succès notables et quelques échecs particuliers dans les années 1920, la Société des Nations fut totalement incapable de prévenir les agressions successives des pays de l’Axe dans les années 1930.
La SdN est considérée comme un échec en ne