snuff 102
Le script suit conjointement une jeune reportrice interviewant un critique de cinéma sur l’existence des fameux "snuff movies" (films dans lesquels des personnes seraient réellement tuées devant la caméra) et le calvaire de trois jeunes femmes livrées aux mains d’un tortionnaire brutal et pervers qui prend un malin plaisir à les torturer sous l’œil de la caméra.
Deux panneaux annoncent que certaines séquences issues de documentaires montrés dans le film sont bien réelles et un autre définit la perversion avant qu’un premier bref stock-shot montre le martyr d’un singe sujet d’expériences. Pas de doute, Snuff 102 promet d’aller loin dans la perversité. Le métrage avance d’entrée une première séquence terriblement glauque où un homme s’occupe de découper le bras d’un cadavre gisant dans une baignoire, mettant ainsi tout de suite le spectateur en condition avec cette utilisation d’un noir et blanc crasseux, tandis que la bande-son évoque un visionnage à l’aide d’un projecteur super 8.
La suite enfreint tout aspect linéaire en exposant l’univers malsain, avec cette mise à mort réelle d’un cochon incrusté de la définition du "snuff". De brèves images placent une jeune demoiselle bâillonnée dans la salle de bains de la première scène, avant que l’intrigue ne se décide à se lancer véritablement pour nous immiscer dans l’appartement d’une demoiselle qui, suite à un reportage télévisuel sur les agissements d’un serial-killer, se décide à écrire un article sur la violence.
Ensuite, le métrage fait se succéder différentes situations suivies en parallèle, notre reportrice en action sur la toile où elle va se renseigner sur les "snuffs", invitant alors le réalisateur à mettre en avant d’autres