Sncf et la pénibilité
Réforme des retraites et allongement des carrières obligent, la question de la pénibilité et des conditions de travail a focalisé l’attention et les énergies. La liste des métiers à pénibilité avérée a été redéfinie, permettant à nombre d’agents de bénéficier de compensations importantes.
D’une façon plus générale, l’entreprise a relancé son action de lutte contre le stress professionnel et fait de la qualité de vie au travail un axe de réflexion paritaire essentiel.
Composé d’une majorité de postes dit de « pénibilité », par quels moyens pouvons accompagner les seniors, proche de la retraire, à une fin de carrière plus « allégée » ? Quels outils pouvons nous mettre en place afin que les agents puissent assurer au mieux, et dans des meilleurs conditions, leur missions dans leur poste ? Comment motiver les agents soumis à des postes à pénibilité ?
Contexte
Tout d’abord, qu’est-ce-que la pénibilité ?
La pénibilité au travail est un problème de société qui tend à s'étendre. Il est généralement admis que cette notion est la convergence de deux éléments : les conditions de travail et le dommage sur la santé du salarié. La détermination de ce que pourrait être une pénibilité varie en fonction de la perception et de la résistance du salarié aux contraintes de son environnement de travail.
Etymologiquement, la pénibilité renvoie à ce qui est « difficile à supporter ». Le travail pénible pourrait donc être défini comme un travail astreignant, contraignant, susceptible de causer de la douleur à son auteur et d’occasionner des désagréments.
Le travail pénible désigne donc des situations de travail qui peuvent aboutir à une altération progressive de la santé, une usure de la personne qui les