Snack
Selon Gira Foodservice pour le Congrès du Snacking/France Snacking, l’environnement dicte les comportements alimentaires : les consommateurs n’accordent plus de temps aux repas : en 2009, 31 % d’entre eux passent le moins de temps possible à déjeuner, contre 15 % en 1999. Il font davantage attention à la gestion de leur argent, et choisissent moins fréquemment un repas complet (3 plats) : 20 % prennent un plat, 24 % un plat et un dessert, 20 % optent pour une formule, contre seulement 5 % qui choisissent entrée-plat-dessert.
L’argent, un souci ? En 2009, 45 % des clients regardent systématiquement les prix dans un restaurant, contre 29 % en 1999, et 54 % consacrent moins de 8 € à leur déjeuner. Par conséquent, le ticket moyen d’un repas en restauration commerciale a largement chuté en trente ans : on passe de 17 à 10,50 €. Le snacking devient un marché de masse : en vingt ans, on constate une augmentation de 8,5 % par an en restauration snacking, contre + 3.4 % par an en restauration traditionnelle.
Comment inscrire le snacking au cœur de son concept de proximité ? question évoquée lors de la journée-conférence.
“Les gares sont un lieu de commerce. Nous n’avons pas seulement une démarche de commercialisation, mais une réflexion sur la pertinence de l’offre et savoir décrypter les attentes du voyageur”, confie Sébastien Vanhoove, directeur général adjoint de A2C (SNCF). Leurs attentes en gare sont la restauration et la presse. Le groupe a réalisé 310 millions de CA en 2009, dont 60 % en snacking. “Chaque consommateur n’a pas le réflexe de consommer quand il rentre dans une gare, il faut l’habituer ! S’adapter en fonction de ses attentes avec les produits snacking. Question praticité, vendre un yaourt avec une cuillère en pensant à ceux qui se déplacent.”
Un projet en cours : Le comptoir du quotidien, espace moderne qui rassemblera dans un même lieu la presse, le snacking, la petite épicerie et d’autres services du