Situation douloureuse
Monsieur R. Roland, patient de 83 ans, résident de la maison de retraite ou j’effectue mon stage depuis le lundi 13 février 2012. En accord avec mon tuteur de stage, j’avais la prise en charge de monsieur R. J’ai pu remarqué, lors de ma prise de renseignements pour le recueil de données, que le résident se plaignait sans cesse de douleurs intra buccales et plus précisément au niveau des gencives. Il faut signaler que monsieur R. n’a plus de dentition et qu’il ne met plus son appareil dentaire. Après avoir consulté son dossier médical et m’être renseigné auprès d’infirmières et d’un médecin, il s’est avéré, que les douleurs intra buccales dont souffre monsieur R. sont des neurologiques. En effet, il est atteint d’un carcinome basocellulaire temporal droit qui lui provoque des douleurs réelles aux gencives.
OU
Cette prise de renseignements a eu lieu dans la chambre de monsieur R.
QUAND
J’ai effectué ce recueil de données le mardi 21 février 2012 à 10h30, le jour ou mon tuteur m’a confié la prise en charge de monsieur R.
COMMENT
Des antalgiques sont administrés chaque jour pour soulager les douleurs buccales. Monsieur R a subi, à plusieurs reprises, des examens chez un stomatologue qui ont tous montrés qu’il n’y avait pas de lésion buccale. Des séances d’hypnose ont été envisagées, prescrites et programmées au centre antidouleur. Monsieur R s’y est rendu une seule fois et a voulu interrompre ces séances prétextant ne pas comprendre ce que cela pouvait lui apporter en terme de soulagement de sa douleur. Etant donné son refus d’y retourner, les séances ont été arrêtées. Pour soulager la douleur, l’équipe a toujours recours aux antalgiques. Cependant, ceux-ci ne semblent pas calmer les douleurs tenaces qui empêchent monsieur R. de se lever. En fait, monsieur R. ne veux plus se lever, se laver, ni même manger tellement il souffre. Ne pouvant pas lui administrer trop d’antalgiques pour des raisons de surdosages, l’équipe soignante a pris la décision de