Desmond Morris né le 24 janvier 1928 au près de Swindon, Wiltshire, est un zoologiste et un peintre surréaliste anglais. Il est docteur en zoologie de l'Université d'Oxford. Il a écrit l’œuvre «le singe nu» en 1967 qui décrit l’espèce humaine à travers un regard coupable, c’est-à-dire avec le même regard que celui que l’on porte généralement sur les autres animaux. La principale thèse du livre est que la peau est l’organe qui distingue le plus l’homme des autres primates. Chez l’homme, la relative absence de pilosité serait liée à un besoin de contact physique entre la mère et son petit, puis à l’âge adulte entre les membres d’une horde, afin de consolider les relations sociales, et à l’apparition des puces, avec un comportement proche du sol. Les particularités de la sexualité humaine seraient elles aussi fortement liées à cette absence de pilosité. La pièce théâtre à été mise en scène par François Chevallier. Elle est composé de cinq thèmes : I- Les origines II- l'enfance III- Le combat IV- Le couple V- Le sexe. Sur scène, on remarque trois télévisions qui diffuse le texte en français et en anglais des acteurs présent sur scène ce qui permet au mal entendant ou aux étrangers de comprendre correctement la pièce, ce qui met en évidence également un des sens de l'homme qui rejoins le thème de la pièce: l'être humain. La mise en scène est moderne, ainsi que les bandes sons cependant les décors et l'éclairage reste très simpliste. Les acteurs sont trois, une jeune femme, un jeune homme, et un autre homme un peu plus agé, très variés et joue différents rôles dans l'ensemble de la pièce qui sont distinct (ex: une marié, un enfant...) L’Homme ne descend pas seulement du singe, il en est un. C’est ce qu’affirme Desmond Morris dans son essai et ce que donne à voir François Chevallier avec cette proposition théâtrale surprenante qui interroge avec humour notre singularité humaine.