Signe
Cependant, la naissance d’une écriture est généralement précédée par l’utilisation de pictogrammes.
Les débuts de l’écriture sumérienne
Il existait 800 ou 900 signes idéographiques. Une partie d’entre eux signifiaient ce qu’ils représentaient. Par exemple, le signe représentant une tête se lit «sag» car c’était le mot employé pour désigner la tête. De même, celui illustrant un poisson est prononcé «ku» et le roseau se lisait «gu». Certains autres signes ont été créés pour noter le pluriel ou des idées abstraites.
À lire aussi
* L'écriture sumérienne et son évolution * "Le journal secret d'Amy Wingate" Willa Marsh, Autrement, 2010 * La naissance de l'écriture et la culture sumérienne
Pour créer un système d’écriture, il faut une capacité d’abstraction. Il faut également que l’écriture convienne à la langue qui doit être notée. C’est-à-dire, qu’il faut que, pour chaque son prononcé, il existe un signe distinct qui le représente.
Tout un système grammatical accompagnait l’emploi de l’écriture. Il est indispensable de le maîtriser pour comprendre la langue notée. Le sumérien était une langue agglutinante, c’est-à-dire l’emploi de suffixes et de préfixes pour désigner le pluriel et les conjugaisons, à la place de nos terminaisons (langue flexionnelle).
Evolution de l’écriture sumérienne
L’écriture, lorsqu’elle note une langue parlée, est vivante et évolue donc dans le temps. Les signes se sont de plus en plus stylisés. Des idéogrammes dessinés à l’origine, il ne reste plus qu’un vague rapport de forme avec son signe cunéiforme correspondant.
Ces signes cunéiformes ont été repris par les