Sida en france
En 2005, au moins 7 000 personnes ont découvert leur séropositivité.
Parmi elles :
- 25 %, soit 1 750, ont été contaminés dans les six mois précédant ce diagnostic
- 2 % sont des usagers de drogues par voie intraveineuse
- 12 % ont entre 15 et 24 ans
- 17 % sont des hétérosexuels de nationalité française
- 24 % sont des homosexuels masculins
- 32 % sont originaires d'Afrique subsaharienne
L'activité de dépistage se maintient à un niveau élevé puisque 4,9 millions de tests de dépistage ont été effectués en 2004.
Etat des lieux :
La prévention de la transmission du VIH/sida a connu de grands succès (usagers de drogues, transfusion sanguine, transmission du virus de la mère à l'enfant), mais les transmissions au cours des relations sexuelles non protégées restent nombreuses. La prévention du VIH/sida doit être construite autour d'un dispositif global qui se déploie à travers tous les médias disponibles, qui emprunte toutes les portes d'entrée possibles dans la vie des gens et qui s'appuie sur une diversité des messages diffusés.
La politique de prévention soutenue par l'ensemble de l'appareil gouvernemental ne s'accompagne pas d'une parole publique forte. Au sein de l'Education nationale, des outils existent depuis de nombreuses années (circulaires ministérielles) pour encourager les équipes pédagogiques à mener des actions d'éducation à la sexualité et de prévention du VIH/sida et des infections sexuellement transmissibles (IST). Il est nécessaire que cette volonté politique se traduise par une implication plus grande du personnel scolaire (chefs d'établissement, enseignants,infirmières...) et par l'inscription de ces actions dans les programmes scolaires.
L'engagement de l'Etat et de l'INPES, son agence en charge de la prévention, doit se concrétiser par l'attribution de moyens financiers conséquents ainsi que par le développement de campagnes médiatiques plus