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Commentaire : Si c'est un homme de Primo Levi

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Chimiste de formation, Primo Levi voit son destin prendre une autre voie avec la Seconde Guerre mondiale. En effet, il s'engage dans le mouvement de résistance antifasciste. Arrêté en décembre 1943, il se retrouve, deux mois après, interné dans le camp de concentration d'Auschwitz. Après sa libération, il ressent le besoin d'écrire ses souvenirs au sein de Si c'est un homme. A travers ces récits poignants de vérité et d'humilité, il devient un témoin de son temps pour les générations futures. L'extrait étudié est le premier poème de son œuvre, traitant le système concentrationnaire de la Seconde Guerre mondiale. Comment l'auteur, au cours de ce poème liminaire, livre son vécu et invite les lecteurs à méditer sur l'Homme des camps de concentration et surtout, à ne jamais oublier ce que cela fût ? Tout d'abord, il s'agira d'étudier la place du lecteur et ce qui en résulte puis nous traiterons les conditions de vie des prisonniers de guerre en camp de concentration.

Dès le premier vers, l'auteur implique directement le lecteur par le pronom « vous » v.1 et l'interpelle tout au long du poème par les adjectifs possessifs « vos » et « votre » aux vers 2,20,21,23. De plus, il décrit une atmosphère paisible dans laquelle celui-ci vit par le champ lexical du confort « quiétude » v.1, « bien », « chaud », « maisons » v.2, « table » et « amis » v.3. Cependant, il vient contraster cette situation de sérénité avec la fin de son poème, où il s'adresse toujours au lecteur mais en utilisant le champ lexical du malheur « s'écroule » v.21, « maladie », « accable » v.22, « détournent » v.23. Enfin, le lecteur est interpellé afin de juger ou du moins de mener une réflexion sur la considération d'être un Homme ou non lorsqu'on est prisonniers dans un camp «