« Nous nous apercevons, écrivait Primo Levi, que notre langue manque de mots pour exprimer cette insulte : la démolition d’un homme. » Si c’est un homme est un roman autobiographique de Primo Levi. Il raconte l’expérience des camps d’extermination des juifs, vécue par l’auteur, pendant la seconde Guerre Mondiale. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps. Le passage étudier fait parti du Chapitre XII : Durant le mois d’août 1944. Le narrateur et ses compagnons sont maintenant des anciens dans le camp. Ils entendent parler d’un débarquement en Normandie et d’une offensive de la Russie. Le camp subit des attaques aériennes. Le narrateur rencontre Lorenzo, un maçon italien travaillant à la Buna. Il va l’aider à survivre pendant plusieurs mois en lui donnant du pain et en lui offrant aussi de la soupe. Lorenzo est, pour le narrateur, la preuve que la bonté humaine peut subsister au milieu de la sauvagerie du camp.
Pb: la deshumanisation de l’homme n’a t’elle lieu que dans les camps?
Nous commencerons par parler de la déshumanisation des civils puis nous verrons le faussé entre eux et Lorenzo et enfin on verra la maniere que Primo Levi a choisi pour decrire tout cela.

I/ Le narrateur fait remarquer la deshumanisation des civils. a) Il se met a leur place: il cite tout ce qui pourrait faire penser aux civils qu’ils ont des raisons d’etre emprisonnés et traités de la sorte: “ils nous entendent parler toutes sortes de langues qu’ils ne comprennent pas et qui leur semblent aussi grotesques que des cris d’animaux”,. Il utilise “il” a 6 reprises et “eux” a 2 reprises, afin d’insister sur le fait de leur non agissement . Il insiste au point de se decrire lui et les autres detenus de maniere pejorative: “Ils nous coonaissent chapardeurset sournois, boueux, loqueteux et famelique” b) Il se compte parmi les damnés, Il explique son point de vue de la situation et montre une part de mépris envers les civils a cause de