« Si votre vie quotidienne vous paraît pauvre, ne l’accusez pas ; accusez-vous plutôt. » rilke
Dissertation
Il est vrai que bon nombre d’entre nous s’exercent dans l’art de se plaindre et d’accuser la société de tous les maux sans se remettre une seule fois en question. Des livres ont été écrits, des films ont été produits mettant en scène l’homme comme victime de tragédie… Et ne parlons pas du théâtre ! N’est-il pas temps de mettre fin à ce pessimisme qui rend l’homme passif face à son destin et de prendre sa vie en main ? Le fait d’accuser quelqu’un (ou quelque chose) d’autre de son infortune revient à dire que la vie est un jeu dans lequel nous nous affrontons, dans lequel nos ennemis ne rêvent que de nous voir tomber et où l’on partage ce même dessein. Cette vision des choses n’est pas totalement infondée mais c’est là que résident toute l’ambiguïté de la chose ; si la vie est réellement un échiquier sur lequel nous jouons, qu’est-ce qui nous empêche de se hisser vers la victoire ? Il suffirait de redoubler de stratégie pour se faire notre place dans le jeu. Hors de cet échiquier métaphorique, cela équivaudrait à poursuivre ses ambitions, à mordre la vie à pleine dent pour atteindre ses rêves, à abuser de tous les plaisirs que nous offre la vie car c’est ça la véritable richesse ; outre l’argent, il y a bien des manières de se sentir vivre et il ne tient qu’à nous de devenir plus qu’un esclave et de se forger son avenir. Ainsi, il nous suffira d’écarter tout simplement ces fatalités, source de notre tristesse. Bien des idéologies prônent l’épanouissement de l’homme sur terre, ce n’est cependant pas le cas de l’interprétation de la religion que certains font. Certains extrémistes, certains fanatiques mais aussi des hommes respectables et influents que compte notre société d’aujourd’hui. Ces gens sont dit doloristes et assimilent leur malheurs à des épreuves qu’ils doivent passer pour atteindre l’ultime approbation de dieu ; le paradis. Ils les