Si je veux etre libre, puis-je faire ce qu'il me plait?
Etre libre, c’est avant tout, le choix de ne subir aucune contrainte d’ordre physique ou légal. Si je suis malade, alors ma liberté est bafouée. Si je suis emprisonné, alors ma liberté est outragée. Ces états sont des servitudes au service de la non liberté. La liberté rime avec la volonté. Sans le choix de ses actes, la liberté n’existe pas. Quand je fais ce dont j’ai envie, je satisfais juste un besoin naturel. Je préfère l’expérience des plaisirs à celle de la douleur. L’Homme est ainsi.
L’action au travers de la volonté. La liberté d’action n’est fondée que sur la liberté de la volonté. Sans la volonté, il n’y a pas d’action. Sans action, la volonté est inavouée.
La sensibilité évoque la liberté. Mais la sensibilité ne peut être évoqué comme un acte pur de la liberté. Si je me laissais guider par ma sensibilité, alors j’atteindrais la liberté d’autrui. Et ma liberté ne serait guidée que par ma volonté sans prendre garde à mes actions. La liberté par la sensibilité serait donc un caprice irrationnel. Si tout le monde réagissait de par leur sensibilité et de par leur bon plaisir, alors il en résulterait une guerre du toi contre moi. La liberté ne serait plus aussi saine pour les uns comme pour les autres. Etre libre, c’est donc jouir de ces facultés à ne pas prêter attention à la sensibilité qui n’est que prétexte au plaisir immédiat.
Etre libre, c’est donc refuser de se soumettre à l’état de plaisir immédiat ; c’est renier une totale liberté aux servitudes et aux douleurs qui en résultent ; c’est lutter