Chapitre VI: L'histoire d'une société dont l'évolution ne signifie rien pour nous, ou n'évolue pas dans le même sens que la notre, peut nous paraitre stationnaire. La définition d'une culture comme étant stationnaire ou cumulative vient de notre position par rapport à elle et non de sa valeur propre. Notre vision est donc déformée suivant le référentiel dans lequel on se trouve : des cultures peuvent paraitre sans intérêt si elles sont trop différentes, simplement parce que nous ne les comprenons pas. Pour les occidentaux, des peuples peuvent paraitre « primitifs » ou « sous développés » si l'on regarde simplement le critère de l'industrialisation ou de l'énergie (qui on été longtemps des critères propres à cette civilisation). On voit donc que suivant le point de vue, la comparaison des civilisations est différente. Toutes les civilisations possèdent un langage, la technique, l'art, des connaissances scientifiques des croyances, une organisation sociale et économique et religieuse. C'est leurs proportions et leurs origines qui nous intéressent.
Chapitre VII: Les civilisations ne sont pas fermées sur elles-mêmes, elles reconnaissent toutes la supériorité de l'occident. Elles s'y réfèrent et lui emprunte son mode de vie. Les pays «insuffisamment développés » ne reprochent pas aux autres pays de les occidentaliser mais au contraire, de ne pas leur donner assez de moyen de le faire. Le processus d'occidentalisation ne s'est pas fait tout seul, il est issu d'un manque de possibilité. Les occidentaux ont su implanter et rendre visible leur mode de vie partout en bouleversant parfois des modes de vies traditionnels et en proposant leur culture en remplacement. Cependant quand elles en ont la force, les civilisations n'acceptent pas aussi facilement le processus. Nous pouvons expliquer le phénomène de quasi-hégémonie de l'occident de par quelque chose d'objectif et de quantifiable : la puissance. La civilisation occidentale cherche à accroitre l'énergie disponible par