Secteur cosmétique maroc
Publié le : 16/03/2007
L’activité mobilise près de 10 000 petites fabriques et commerces, dont 60 % à Casablanca.
Des cours en hausse en raison d’une baisse de la production mondiale.
Du lingot à la bijouterie, plongée dans l’industrie du rêve.
Parures en or serties de diamants ou de zircons, boucles d’oreilles en perles, bracelets, bagues ou autres broches serties de rubis et saphirs ou tout simplement la bonne vieille, et non moins belle, ceinture en or sertie d’émeraudes. Des articles qui éveillent les sens, alliant beauté, rareté et... cherté. Mais ce sont surtout des produits qui font le bonheur de certains. Bijoutiers, importateurs d’or et de pierres précieuses, artisans orfèvres et spécialistes en gemmes et pierres précieuses et semi-précieuses sont en effet les différents maillons de cette chaîne que représente le business de l’or au Maroc. Au total, ce sont près de 18 tonnes de ce métal précieux qui sont écoulées chaque année dans le pays, ce qui donne une estimation de 300 MDH environ de chiffre d’affaires.
Un secteur où le risque est minime
Florissant certes, le business de l’or demeure saisonnier. «Nous réalisons près de 40% de notre chiffre d’affaires entre juin et août», souligne Aziz El Hajjouji, directeur général d’Oro Mecanica, grande usine casablancaise de fabrication de bijoux qui traite 2,4 tonnes d’or par an. Les raisons en sont multiples et se rapportent essentiellement au retour des Marocains résidents à l’étranger et à la multiplication des fêtes de fiançailles et de mariage durant cette période estivale.
Mais ce tableau idyllique a néanmoins été assombri durant les quinze derniers mois. Et pour cause, le prix du métal précieux sur les marchés internationaux a flambé. En effet, depuis le début de l’année 2006, le cours a grimpé de 16,4%. Première explication de cette hausse : la rareté du minerai. Les principaux pourvoyeurs d’or au monde, à savoir les Etats-Unis, l’Afrique