L’Etat doit disposer de tous les pouvoirs et de tous les moyens d’action. Il est dirigé par un chef charismatique et infaillible, objet d’un véritable culte : Duce, Führer, Père des peuples. Le parti (parti nazi, parti fasciste, PCUS = Parti Communiste de l’Union Soviétique) prend tous les pouvoirs en éliminant les autres partis. Terreur de masse : recherche et élimination des « ennemis » par la police politique (OVRA en Italie, Gestapo en Allemagne, Tcheka, GPU, NKVD et KGB en URSS) et par la déportation des opposants en camps de concentration. On voit donc une réduction des libertés et une montée en puissance d’Etat policier. Contrôle de la presse, radio et cinéma. Propagande répétitive, omniprésente et violente par la presse, l’affiche … Grandes réunions publiques. Créer un homme nouveau : solidarité, esprit communautaire, esprit de sacrifice doivent remplacer l‘individualisme. Organismes de jeunesse et sportifs dirigés par le parti ( Balillas en Italie, Jeunesses Hitlériennes en Allemagne, Komsomols en URSS). Epuraton des personnels et des programmes de l’éducation. Art et pensée sont au service de l’idéologie de l’Etat : développement pensée et esthétiques uniques. Contrôle de l’Etat sur l’économie pour atteindre l’autosuffisance. Politique de grands travaux. Importance de l’extraction des richesses du sol et du sous-sol pour les industries de base.
Traumatismes liés à la Première mondiale (difficultés militaires de la Russie dès 1914, défaite allemande en 1918, victoire « mutilée » en Italie) plus crise économique et sociale en Allemagne surtout. Traumatismes liés à la révolution communiste en Russie (guerre civile en Russie de 1918 à 1921, peur de la contagion communiste en Italie). Traumatismes dus à la crise de 1929 à 1930 (programme démagogique de sortie de crise en Allemagne). Fascisme : constituer une communauté nationale unie basée sur la renaissance de la grandeur romaine. Nazisme : redonner au peuple allemand ou « aryen » sa puissance,