Se fier à la liberté ?
Peut-on se fier au sentiment de liberté ?
Parmi une multitude de sentiments, on trouve le sentiment de liberté. Il nous permet d'être confiant sur notre capacité à agir de par nous-même, de réfléchir, d'avoir un « poids » sur notre vie afin de ne pas être une simple marionnette ballottée par le contrôle du destin. En revanche, sa nature de sentiment nous pousse à nous interroger sur la fiabilité d'un tel ressenti. Il raisonnable de douter d'un sentiment, bien que plus fort qu'une impression au quelle le doute fait partie intégrante. Peut-on alors se fier au sentiment de liberté ? On peut admettre qu'il est un écho à notre liberté propre comme être aussi bien une simple illusion, un mirage.
En premier lieu, on se demande si l'existence de ce sentiment ne serait pas un outil de liberté, qu'il me permettrait d'y accéder. Avant tout de chose, il faut remonter aux origines de ce sentiment. Il nous vient de notre profonde humanité à savoir la pensée. Qu'il soit libre ou non, l'humain a universellement ce ressenti. D'après le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen « les hommes naissent et demeurent libres […]. ». Les animaux n'auront pas conscience de ce sentiment. Entant que sentiment, il nous est inhérent, instinctif.
Au final, ce ressenti de la liberté nous est donc naturel.
Oui, car si j'étais libre sans en avoir l'idée, comment puis-je exercer la liberté dans sa totalité ? De la sorte, je me trouverai enfermé dans une profonde passivité. Cette pensée peut aussi se muer en instrument. Avec l'exemple d'un prisonnier, il peut se libérer par la pensée en se pensant libre, il dépassera alors son emprisonnement.
Par alors sans ce sentiment, pas de liberté, il doit être pris en compte.
Il est pourtant difficile d'être aussi affirmatif car de nombreux facteurs jouent contre nous dans l'obtention de notre liberté. Il peut très bien faire place d'illusion. L'homme en animal social vit en société. Ce