Sdf jeunesses
Nous avons choisi de parler des SDF de moins de 25 ans car lors de l’intervention du phare de Béthune, les éducatrices nous ont interpellé en nous disant que les jeunes étaient de plus en plus nombreux parmi les SDF ce que nous avons vérifié en recherchant des données épidémiologiques qui ont confirmé cette tendance.
De plus nous savons que les moins de 25 ans disposent de très peu d’aides de la part de l’état (exemple : Revenu de solidarité active à partir de 25 ans), nous allons d’ailleurs le développer plus en détail plus tard.
Nous avons donc voulu savoir comment ces jeunes qui parfois sont diplômés ou ont un travail précaire réagissaient-ils face à la réalité de la rue et pourquoi ils n’arrivaient pas à se sortir de la rue malgré les différentes prises en charge.
Enfin nous nous sommes senti concerné car nous entrons pour la plupart des membres du groupe dans cette catégorie de population. De plus un sondage paru dans divers journaux (France Soir, le parisien, etc.…) en 2009 réalisé en collaboration BVA-emmaüs a révélé que 56 % des français soit plus d’un français sur deux estime qu’au vu de sa situation actuelle, il pourrait un jour devenir SDF alors qu’en 2007 ils n’étaient que 47%. Cela montre clairement que la précarité gagne du terrain dans notre société et que la majeure partie de la population ne se sent pas à l’abri.
Avant de participer à ce module, nous ne connaissions pas forcément les choses mises en place aussi bien au niveau associatif ou de l’état pour aider ces jeunes dans le besoin. Nous pensons donc que la plupart des jeunes qui se retrouvent d’un seul coup à la rue ne les connaissent pas non plus.
De plus, aujourd’hui on peur parler de « nouveaux SDF », les jeunes qui se retrouvent à la rue ne sont pas des personnes marginales, qui vivent en dehors de la