Scène du ruban
Arnolphe souhaite épouser Agnès et l’a élevée dans l’ignorance pour cela. A l’époque de la pièce, les hommes, pensaient qu’il fallait épouser des jeunes filles naïves pour ainsi avoir facilement de l’autorité sur elles. Ainsi les couvents notamment se chargeaient de les rendre les plus innocentes possible. Au moment de leur mariage, elles savaient le plus souvent à peine lire et écrire ; de la sorte elles étaient soumises et obéissantes à leur mari. Il faisait ainsi office de second père, en manifestant sa toute-puissance.
b) L’infidélité
Cependant, l infidélité était chose fréquente, la femme cherchant parfois la consolation auprès d’hommes plus séduisants. C’est ce que redoute Arnolphe lorsqu’il interroge Agnès.
c) La prise de conscience
Dans cette scène Agnès est franche et renvoie les questions. Elle a de la répartie et le dernier mot. Arnolphe est ridiculisé par le raisonnement et l’esprit d’Agnès qui ne voit pas de mal dans sa rencontre avec Horace mais simplement un doux moment d’échanges de baisers, de déclarations et d objets symbolisant leur amour : le ruban. Forte de cet amour, Agnès va peu à peu s’épanouir et s’affirmer au grand désarroi de Arnolphe .
CONCLUSION
Molière était pour le développement à son époque du mouvement de contestation des femmes : la Préciosité. Les Précieuses revendiquaient l’égalité entre l’homme et la femme. C’étaient souvent des femmes fortunées, parfois veuves, qui, grâce à leur situation étaient libres et, surtout, montraient qu’elles étaient autonomes et indépendantes.
Dans cette pièce, Molière plaide en faveur du mariage d’amour. Il y critique l’éducation donnée aux filles á cette époque, on leur cachait les réalités de la vie. Les mariages arrangés allaient contre la volonté des jeunes gens, et étaient finalement causes d’adultère et de malheur pour les familles.