Scolarité des filles
Il y a dix ans, dans le grand élan en faveur de l’éducation pour tous, le monde s’est engagé à soutenir les filles, la plus forte population exclue de l’éducation de base. On est bien plus conscient aujourd’hui de la nécessité d’éduquer les filles, cela grâce en partie aux communautés qui ont défendu cette cause à travers les organisations internationales. En dix ans, de grands progrès ont été accomplis dans certains domaines, même si d’autres malheureusement, régressaient. Beaucoup d’expériences ont été tentées et on sait mieux aujourd’hui ce qui permet d’encourager l’éducation des filles, et ce qui l’encourage moins. Entre temps, de nouveaux défis ont surgi. Tous les enfants ont le droit de recevoir une éducation de base de qualité, et des plans et objectifs réalistes peuvent être tracés pour y parvenir. En cette première décennie du nouveau millénaire, les parties concernées à tous les niveaux (des responsables gouvernementaux, aux associations scolaires locales, aux enseignants, aux communautés, aux familles,et aux filles elles-mêmes) doivent mobiliser les ressources pour que toutes les filles puissent aller à l’école et achever le cursus éducatif de base. Cela peut et doit être fait. Les études statistiques ont montré qu’à travers le monde le taux de scolarisation des filles est de 79% par rapport à celui des garçons qui est de 95% entre 2000 et 2004 ; qu’au niveau de l’Afrique , il est de 73% par rapport à celui des garçons qui est de 85% et au niveau du Sénégal, il est de 63% par rapport à celui des garçons qui est de 70%. Dans la même période, le pourcentage de filles inscrites au secondaire est de 63% par rapport à celui des garçons qui est de 66% à travers le monde. Au niveau de l’Afrique, il est de 34% par rapport à celui des garçons qui est de 40%. Au niveau du Sénégal, il est de 16% par rapport à celui des garçons qui est de 23%.
I. PROBLEMATIQUE :
Depuis l’avènement du programme décennal de l’éducation et de la formation