sciences musical
Sciences et Musique
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"La musique est la science du nombre rapportée aux sons".
(Jean de Garlande, 1275)
C’est le système musical des grecs qui a ouvert la voie à une étude physique des sons. Pythagore a décrit en termes mathématiques les divisions de la longueur d’une corde vibrante et les intervalles sonores déterminés que l’on entend lorsqu’on la fait vibrer. Ainsi, avec une tension identique, une corde moitié moins longue laisse entendre une note plus aiguë, l’octave disonsnous aujourd’hui. Pythagore déterminera d’autres intervalles en divisant la corde selon des rapports simples : une longueur de 2/3 (quinte), de 3/4
(quarte), 4/5 (tierce), etc.
Parla suite, on inventera toute une série d’appareils capables de mesurer la fréquence d’un son dont cette « sirène de Seebeck » (vers 1840).
Envoyons un jet d’air sur un disque percé de trous que nous mettons en rotation autour de son axe. A chaque tour du disque, le flux d’air est coupé autant de fois que le disque comporte de trous. Le nombre de vibrations par seconde sera d’autant plus élevé que la vitesse de rotation du disque est grande. Le son de la sirène devient plus aigu à mesure que la vitesse de rotation augmente.
Fréquence = nombre de trous X nombre de tours par seconde
On pourrait évoquer les théories des consonances des sons, des accords, la résonance, etc. Nous allons ci-dessous nous concentrer sur les symétries musicales. *
Août 2006
Avant le 10ème siècle, les mélodies étaient transmises oralement. C’est Guido d’Arezzo qui a inventé un mode de transcription universel, celui que nous utilisons encore aujourd’hui, ainsi que le nom des notes.
La représentation graphique c'est-à-dire l'écriture musicale sur une portée de 5 lignes a donné à certains musiciens l'idée d'utiliser également les symétries du plan.
1. Expérience : analysons la « Musique de table pour deux violons »
La Musique de table pour deux violons est attribuée à W. A.