Sciences et les arts
→ Rousseau soutient que les sciences et les arts sont responsables de l’amollissement des hommes, de l’hypocrisie mondaine et de la décadence des mœurs.
→ Il affirme la vanité des connaissances, l’inutilité des philosophes, la nocivité du luxe et les risques de toute éducation enseignant autre chose que la vertu.
→ Les gens deviennent hypocrites, superficiels par envie d’être applaudis, oisifs, vaniteux. La vertu militaire et les qualités morales se perdent.
→ Contre le savoir incertain et inutile, Rousseau valorise l’ignorance et la simplicité vertueuse. Il attaque le raffinement et l’affinement des hommes habitués aux sciences et aux arts, et leur oppose une image d’hommes vigoureux et guerriers. Selon Rousseau, les sciences et les arts n’ont fait que corrompre les mœurs et camoufler le joug des tyrans en occupant les hommes à des futilités et leur faisant oublier leur servitude.
→ Rousseau s’oppose aux idées développées par Voltaire dans Les Lettres philosophiques et dans Le Mondain. Le discours se compose en deux parties. Dans la première, il convoque des exemples tirés de l’histoire de Sparte, d’Athènes et de Rome, puis celle des états modernes. Il constate ainsi que le progrès aboutit à la corruption des mœurs d’une société. Dans la seconde partie, Rousseau apporte une explication théorique des faits précédemment constatés.
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Discours sur les sciences et les