Scandale watergate
L’affaire de cambriolage au sein du siège du parti démocrate, le Watergate, est rapidement mise en lien avec le Comité pour la réélection du Président Richard Nixon. Le « cambriolage » ayant lieu dans la nuit du 17 juin 1972, ce dernier assure pourtant le 22 juin lors d’une conférence de presse, que la Maison Blanche n’est pas impliquée dans cet incident. Sa première évocation de l’affaire est le début d’une longue série mensongère qui ne fera qu’amplifier la curiosité et l’investigation de la part, tout d’abord, de journalistes.
En effet, dès le début de l’affaire de cambriolage au sein du Watergate, on assiste à une forme de pouvoir de la part de journalistes et donc de la presse. En effet, l’enquête des deux journalistes du Washington Post révèlent des informations clés sur l’affaire de « cambriolage » avant même qu’elle ne soit traitée par la justice américaine, puis par une commission d’enquête sénatoriale indépendante. Ce cas rend évident l’influence de la presse, et notamment celle du journalisme d’investigation.
A partir de ce moment, les deux journalistes, Carl Bernstein et Bob Woodward flairent un scoop et cherche ainsi à se créer un nom (on peut se poser si ils ont agis par conviction ou par responsabilité : éthique de responsabilité vs éthique de conviction). Mais très vite à force d’efforts remontent vite sur le Comité de réélection du Président et de ce fait l’entourage du Président. Plusieurs personnes vont tomber aussi bien des personnes de ce comité, mais aussi des personnes ayant une réputation plus noire.
Autre fait à ne pas négliger est que les journalistes ont été aidés d’une part par un appel anonyme se faisant appelé Gorge Profonde (20 ans après cette affaire, il s’est avéré que c’était le directeur adjoint de la CIA), mais à ce moment là, l’information donnée ne peut être véritablement vérifié mais sera tout de même utilisée car l ‘effet scoop était trop important.
En effet, avant