sauvetage financier
A cause des mouvements de panique qu’elles engendrent, les crises financières peuvent contaminer l’ensemble de l’économie, c’est le risque systémique. Les dangers d’une crise systémique
Trois types de risques :
- Risque d’illiquidités (faute de confiance réciproque entre les banques) ;
- Risque d’insolvabilité (compte tenu de l’accumulation d’actifs à hauts rique de non remboursement ou dont la valeur de marche s’était effondrée) ;
- Risque de contagion et de panique collective (les ménages ou les investisseurs multipliaient leurs retraits ou les ventes d’urgence de leurs actifs financiers et incitaient ainsi les banques a adopter des politiques plus restrictives en matiere de credit).
Un système financier est constitué d’interdépendance entre les banques, les banques d’affaires et les investisseurs, et, aussi, entre les divers types de marchés.
Lorsque la défiance s’installe et que la fuite vers la liquidité s’étend, l’entrée en scène d’un prêteur en dernier ressort est la seule solution de nature à assurer un minimum de coordination et de confiance.
Le prêteur en dernier
Il convient de n’accorder les prêts d’urgence qu’aux banques illiquides mais solvables et seulement à titre transitoire, en échange d’actifs(collatéraux) de bonne qualité, les taux d’intérêts doivent être élevés voire pénalisants pour éviter que les bénéficiaires tirent profit de la situation, les prêts d’urgence doivent être sans limite et sans sélectivité parmi les banques afin de rétablir la confiance générale et la liquidité des marchés.
Il ne leur est pas interdit de soutenir des banques qui ont toutes les chances de se révélé insolvables mais dont la faillite, compte tenu de leur taille, pourrait exercer des effets de contagion sur les autres banques, y compris les plus saines, c’est l’argument too big to fail.
En même temps, si la banque centrale affiche son engagement constant à refinancer sans aucune discrimination, les banques en