Sartre
Jean-Paul Sartre
L'existentialisme est une humanisme
1. Si on prend l'exemple de l'objet en opposition a l'homme. On sait parfaitement pourquoi on crée un objet et à quoi il va servir. « On ne peut supposer un homme qui produirait un coupe-papier sans savoir à quoi l'objet va servir ». Lorsqu'on fabrique un objet on « s'est inspiré d'un concept et pour créer se coupe-papier on se réfère au concept de coupe-papier, et également à une technique de production préalable qui fait partie du concept et qui est au fond la recette ». De ce fait l'essence (« l'ensemble des recettes et des qualités qui permettent de le produire et de le définir ») précède l'existence. Mais chez l'homme si l'être supérieure qui est le crée selon un concept est supprimé car « au XVIIIe siècle […] la notion de Dieu est supprimée ». Et « si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être c'est l'homme ou […] la réalité humaine ». Ainsi chez l'homme « l'existence précède l'essence » mais pour cela « il faut partir de la subjectivité ».
2. D'après de nombreux philosophe « L'homme est possesseur d'une nature humaine; cette nature humaine, qui est le concept humain, se retrouve chez tous les hommes, ce qui signifie que chaque homme est un exemple particulier d'un concept universel ». à cela Sartre s'oppose. Pour lui : « L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour le concevoir. » Ainsi pour Sartre comme il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas de nature humaine. Mais admettons qu'il n'y ait pas de Dieu, encore faut-il ne pas être croyant, Sartre par du principe que l'homme n'est pas définissable hors il y a plein de façon de définir l'homme.
3. La subjectivité d'après