Depuis les années 80, l’immigration est devenue un sujet à polémique dans notre pays. La France a toujours accueilli de nombreux immigrés du fait de son passé colonial et donc des liens existants entre nous et nombre de pays Africains. D’autre part, l’Europe ayant besoin de main d’œuvre et les Européens refusant d’effectuer un certain nombre de travaux, pourtant nécessaires au développement de nos pays, l’immigration s’est appuyée sur cette demande pour se développer. Le tarissement des immigrations Européennes en provenance notamment d’Italie, d’Espagne ou du Portugal, a donné un coup d’accélérateur à l’immigration Maghrébine et Africaine. Après les chocs pétroliers des années 70 qui se sont traduits par une augmentation exponentielle du chômage, l’immigration a non seulement augmenté mais les problèmes sociaux se sont accumulés. En effet, les immigrés qui étaient la plupart du temps des travailleurs, sont devenus des femmes et des hommes qui fuyaient la misère et la dictature dans leurs pays d’origine. Et comme la France n’était plus à même de leur offrir du travail, et donc des conditions de vie décentes, des lois de plus en plus drastiques sont venues fermer nos frontières. De ce fait, le nombre d’immigrés clandestins « sans papiers » a commencé à augmenter dans des proportions inconnues jusque là.
Gauche-Droite : irresponsabilité partagée
Dans ce domaine, le débat politicien a pris le dessus sur le réalisme et le pragmatisme. La Droite tout d’abord n’a pas souhaité dramatiser la situation et s’est abstenue d’en parler. C’était une erreur car quand un problème existe, il faut oser l’affronter. La Droite laissait alors le champ libre au Front National qui prospérait sur la démagogie facile qui consistait à pointer les problèmes sans apporter de solution juste. Par la suite, la Droite a décidé d’aborder la question mais de façon maladroite, laissant entendre pendant les campagnes électorales qu’elle serait capable d’apporter des solutions durables alors