Sans culottes
Ce mouvement révolutionnaire n'est pas forcément composé bourgeois, au contraire.
C’est un groupe hétéroclite, composé d’élites, de grandes personnalités(comme Marat), d’artisans, de salariés, tout les niveaux sociaux sont représentés.
Malgré le fait qu’à l’époque les préjugés sont tels que les femmes constituent le « sexe faible », elles participent au section, prennent souvent la tête des manifestations, elles réclament le droit à la parole en s’engageant physiquement dans la Révolution.
Ils sont caractérisés par leurs vêtements, en effet ils s’opposent aux idées des aristocrates par le fait de porter des pantalons longs (généralement en bure rayé) mais aussi évidemment par leurs idées d'égalité et de fraternité envers toutes les classes sociales composant la france.
Ils portent de nombreux symboles avec eux comme la pique révolutionnaire qui symbolise l’engagement des militants, la cocarde tricolore qui symbolise l’union de la nation (bleu et rouge pour Paris et blanc pour le Roi) et le bonnet phrygien, allégorie de la liberté (esclaves affranchie)
Être sans-culotte, c’est avant tout une affirmation fondée sur des distinctions. Le sans-culotte, tout entier constitué par opposition à la figure de l’aristocrate6, est habillé simplement, revendique le tutoiement, s’interpelle par le vocable « citoyen », refuse l’orgueil et le mépris et agit en politique. S’il déploie, par sa physionomie, son langage, son activisme politique, des caractéristiques issues de l’ordre nouveau, il est aussi un véhicule de pratiques et de sensibilités d’Ancien Régime. Sa revendication du maximum des denrées7 s’inscrit dans la continuité des révoltes frumentaires qui avaient lieu sous l’ordre monarchique. Fraction du peuple, il parle en son nom en se réclamant de la démocratie directe. Le sans-culotte veut exercer un contrôle permanent sur les parlementaires et leurs décisions. De cette manière, il est