San marco
Le seul indice qu’il m’avait donné c’était son déguisement. Apparemment il serait déguisé en Arlequin, ça me fait une belle jambe. Il devait y avoir des centaines d’Arlequin sur la place, et les rues vomissaient encore et sans interruptions d’autres inconnu masqués prés à faire la fête. Les Arlequins, Colombine et autres Pantalon arrivaient de tous les cotés. Il y avait beaucoup trop de monde et pas assez de place, comme tous les ans. La folie des jours de carnaval avait toujours été très éprouvante pour moi. La première fois que j’ai assistée au carnaval de Venise, j’étais toute juste arrivée en Italie, je ne connaissais personne et je me perdais assez facilement dans ce dédale de rue et de petit court d’eau. Alors pour cette journée festive j’avais rejoint un groupe de touriste français en visite et surtout accompagné d’un guide. C’est d’ailleurs là qu’Enzo et moi nous sommes rencontrés, et nous nous sommes très vite rapprochés. On est restés toute la journée a faire la fête avec les autres et a parler de notre vit en France, de temps en temps des vénitiens venaient nous parlé de leur ville, de la magie de Venise la nuit, « c’est comme un monde parallèle nous disaient-t-ils, surtout le jour du carnaval » le soir venus tout cela s’affirmait. Cette journée avait été très mouvementée, nous avions beaucoup marché, et dans l’après midi, beaucoup bu.
Au crépuscule la folie des gens redoubla, tout semblait être amplifié, et quand la nuit déploya totalement ses bras, ce monde dont on nous avait parlé apparu, c’était magique et effrayant.
Je me laissais entrainer par un inconnu dan les rue étroites et étranges de Venise, tout semblaient si simple, même si les idées n’était pas très clair dans ma tête, la faute