S’écrire, se réinventer, s’autoriser, s’autoriser
Elle ajoute de l’humour dans l’anecdote finale ou elle lance des piques et des critiques humoristiques sur les hommes de loi.Une femme qui se réinventeODG change de nom en arrivant à Paris, elle passe de Marie Gouze à Olympe de Gouges, elle ajoute une particule de noblesse pour probablement cacher ses origines modestes, elle reprend le prénom de sa mère et modifie légèrement son nom de famille pour qu’il paraisse plus noble. Avec cette nouvelle identité elle devient écrivaine, elle se réinvente en passant de femme d’origines modestes à femme bourgeoise et …afficher plus de contenu…
Elle réduit la Reine à son rang de femme. Elle n’est plus qu’une femme parmi tant d’autres.Elle se permet également de confronter les hommes, « Homme, es-tu capable d’être juste ? ». Elle tutoie les hommes, elle se considère leur égale. Elle veut montrer qu’elle a le droit de s’exprimer. Elle s’autorise à s’exprimer. Elle se moque des hommes notamment de loi dans l'anecdote finale.Une femme forte au-delà des motsOutre les mots, ODG s’autorise à combattre au quotidien, dans l’anecdote finale, elle va jusqu’au tribunal pour tenter de faire valoir ses droits alors qu’un cocher tente de l’escroquer. Elle se montre en parfait exemple de la citoyenne. Elle dénonce l’inégalité dont sont victimes les femmes et critique les hommes de loi dépeints comme des