Résumé meditation 3 à 6 de rené descartes
Pour faire ce résumé, je me suis inspiré du résumé fait par Descartes lui-même dans le Discours de la méthode, partie IV. Je vous invite donc à vous y reporter.
Une fois atteint, dans la seconde méditation, le cogito, et qu’on a un critère de l’idée claire et distincte, il reste que, tant qu’on n’a pas un critère de la véracité divine (i.e. : qu’on ne sait pas si Dieu est trompeur ou non), on ne peut garantir que les idées sont bien représentatives (ou, qu’elles correspondent bien à quelque chose d’extérieur). Ainsi, après l’argument du malin génie, Descartes est de nouveau obligé de recourir à un argument " hyper-métaphysique ".
1) Troisième méditation.
Dans la troisième méditation, Descartes va donc essayer une nouvelle fois d’échapper à tous les " sabotages " sceptiques, en ajoutant une garantie (g) à l’ensemble de nos meilleures raisons de croire. Cette garantie est " hyper-métaphysique ", car elle suppose l’existence de Dieu et sa véracité. En effet, si Descartes a besoin de ça, c’est parce que, tant que Dieu n’est pas parfait, nos idées claires et distinctes peuvent être fausses. S’il est parfait, alors, nos capacités intellectuelles sont fondées, puisque c’est lui qui nous a faits.
Résumé de l’argument :
(1) si j’ai des idées claires et distinctes, ces idées me font connaître parfaitement ce dont elles sont les idées
(2) mais ces idées sont parfaites : je n’ai donc pas pu les produire, puisque je ne suis pas parfait
(3) elles ne peuvent pas non plus m’être venues par les sens
(4) donc, les idées claires et distinctes que j’ai, me viennent de Dieu
2) Sixième méditation (§ 7)
Toute connaissance autre que celle de Dieu et de notre âme est moins certaine. Comment alors lever le doute sur tout ce qui n’est pas connaissance de Dieu et de moi-même ? –Le problème soulevé est celui de savoir si, au-delà de l’existence du cogito, il peut y avoir d’autres évidences.
a)