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La presse à sensations
Dans tous les pays, la presse est un réel pouvoir grâce à sa grande influence sur l’opinion publique. C’est pourquoi l’augmentation de la presse a but non instructif inquiète fortement par l’impact négatif qu’elle pourrait avoir sur ses lecteurs.
Le lecteur préfère lire ce qui lui demande le moins d’efforts de réflexion, ainsi dans le but de satisfaire leur public, les journaux publient des articles plus faciles d’accès et donc moins instructifs.
Auparavant, le principal but de la presse était de transmettre les informations, d’instruire et d’aider les lecteurs à se forger leur propre opinion. Mais de nos jours la presse ne cherche plus à instruire mais privilégie la satisfaction des lecteurs grâce à une presse moins intellectuelle : la presse à scandales.
Afin que la presse à sensation ne paresse pas tabou, on en a fait un culte poussant à l’acheter et rapportant d’énormes bénéfices. Pour maintenir l’engouement, la presse va même jusqu’à retravailler les informations pour leurs donner le côté scandaleux dont les lecteurs raffolent. Elle relègue également au premier plan des détails, laissant ainsi libre cours à l’imagination du public. La presse people n’hésite pas à violer la vie privée des célébrités dont le lectorat raffole.
Quelles sont les solutions face aux abus scandaleux de la presse à scandales ? * Dans un premier temps on pourrait revoir la réglementation vis-à-vis du journalisme obligeant ainsi un minimum de formation et d’expérience professionnelle pour exercer ce métier. Car auparavant n’importe qui sachant écrire pouvait être journaliste. * Dans un second temps il faudrait remédier au problème d’éducation afin que la population ait des exigences plus intellectuelles et qu’elle lise mieux le journal. De plus le public doit se sentir concerné et doit pouvoir participer pour qu’il soit intéressé, or c’est un sentiment qu’il ne retrouve pas au niveau de la