Un narrateur adulte miné par la solitude, commence son récit à l’attente d’approcher les raisons de sa claustration qui lui semble ainsi éternelle, traquant le petit garçon qu’il était à six ans. Il procède aussitôt à la présentation des personnages et l’espace d’interaction, tous les locataires de Dar Chouafa prennent part à son récit qui débouche aussitôt vers son instinctive répulsion du Fquih et des bains maures. Enveloppant la présentation de sa boite à merveilles d’amour et d’enthousiasme, il expose ainsi ce qui sera son seul et unique compagnon le long de son récit rétrospectif. Il témoignera après du talent narrative dramatique de sa mère Lalla Zoubida qui se traduira bientôt pas la dispute de pallier avec Rahma femme qu’elle qualifie de mendiante. Après une journée épuisante au M’sid, le narrateur reviendra pour trouver une mère souffrante qui, après une première manifestation de sa bonne amie Lalla Aicha dans le récit se Sidi Mohammed, sera menée à visiter Sidi Ali Boughaleb avec l’espoir d’une guérison prochaine. Un voyage qui ne sera que malheur pour notre petit narrateur qui se verra griffé par un chat, une péripétie qui lui vaudra un bref congé du Msid et le gratifiera de délices. La lampe de pétrole de Fatma Bziouya fera impression le jour d’après, Lalla Zoubida convaincu par le génie de cette invention s’arrangera pour l’avoir le plus tôt possible, ce qui sera fait le lendemain. La disparition de Zineb réveillera le drame, et sa réapparition à la maison des Idrissides amènera l’organisation d’un repas pour les mendiants, ce qui témoignera de l’esprit solidaire du voisinage à cette époque.Les premiers jours de printemps apportent le malheur de la discorde de Moulay Larbi et son assosié qui se verra relaté au père du narrateur après la visite chez Lalla Aicha, le souvenir de Abdellah l’épicier saura alors reconquérir un détroit dans la mémoire du narrateur. Achoura qui approche, les projets du Fquih