Résumé klein
Mai 1986 => suppression du service EPS par la droite
Au printemps 1986, le travail de la Commission Verticale cesse. Cela va redonner du pouvoir à l’IG.
Le témoin change de main
Les annexes des IO représentent la somme des conclusions de la commission verticale. A ce moment-là, l’IG s’approprie implicitement les conclusions des experts. Pineau évoque => « au dessein de former s’ajoute désormais celui d’enseigner ». Il convient de donner toute la mesure scolaire à une discipline dont les contenus restent suspects.
Une discipline en quête d’identité
Après la tentative de la commission verticale, définir les CE va justement devenir la grande affaire de l’IG.
Avec son livre « les aventures d’une didactique » (1988), Claude Pineau amorce un virage => les IO de 1985-1986 n’ont pas réglé la question des contenus disciplinaires, il faut reprendre le travail des experts.
Pour cela, le doyen de l’IG va prendre ses distances avec les experts. Pour lui, l’EPS doit se mettre en quête d’une identité scolaire. Il veut créer une didactique de l’EPS qui ne soit pas la somme des didactiques des APS.
Construire un réseau
Son objectif est de construire des programmes. Il faut également passer d’une didactique des APS à une didactique de l’EPS. Dans le groupe siègent au moins quatre courants professionnels : -Annick Davisse (IPR EPS) de créteil -Jacques Labiche de Lyon -Jean Roche de Dijon -Michel Delaunay de Nantes
Le programme réaliste de l’académie de Créteil
Région fortement marquée par l’échec scolaire. Priorité aux élèves et une attention aux pratiques culturelles. Il y a une volonté de passer du constat des niveaux d’apprentissage à l’élucidation des motifs d’apprendre. Ils cherchent à comprendre le sens que les élèves donnent aux apprentissages. Le souci n’est pas seulement d’éduquer mais aussi d’instruire. Par réalisme, on vise l’accès de tous à la culture.