Résumé de Bambipark, David Di Nota Première partie : « En route ». Cette partie narre le départ de Di Nota pour la Serbie, ses deux jours de visite dans la capitale, Belgrade et sa visite rapide de Bambipark. Il y expose notamment des réflexions sur la guerre « humanitaire » et d’une manière plus générale, sur les conflits existants dans les Balkans. Di Nota est motivé par la lecture de la lettre dissuasive conseillant aux touristes français d’être prudents s’ils se rendent au Kosovo et par l’idée de partir en Serbie. Durant son voyage, il effectue un rappel historique : en 1992, le président François Mitterand déclare que la France ne s’engagera jamais contre les serbes, en 1995, pas dans le cadre de l’indépendance du Kosovo mais de celle de la Bosnie, le général Mladic fait massacrer 8000 musulmans désarmés dans une ville de Bosnie orientale (Sebrenica). La défense de cette enclave avait été confiée à l’ONU (voir le film No Man’s Land). Di Nota rappelle par le biais de paroles rapportés (surement d’un serbe) que 800000 serbes ont été « assassiné » cinquante ans auparavant par le régime fasciste des Oustachi et que les musulmans s’étaient battu à leurs côtés. Tito aurait émancipé les musulmans du Kosovo pour affaiblir les serbes et aurait découpé le territoire de la Yougoslavie de façon à leur retirer du pouvoir. Il énonce le projet de « Grande Serbie », cherchant à rassembler toutes les communautés serbes, dans un esprit de protestation contre un système qui visait à les affaiblir. Di Nota souligne l’importance de la religion en Serbie. Les orthodoxes d’une manière générale ne considèrent pas le Pape comme infaillible et que la doctrine liée à la religion est justement faite pour corriger les éventuelles dérives du chef du Vatican. Ce qui motiva l’archevêque orthodoxe Pavle à écrire une lettre au Pape Jean-Paul II au sujet des guerres balkaniques dans laquelle il dit qu'en ayant reconnu la Croatie en tant qu’état indépendant, il portait et faisait