résumé au bonheur des dames
Denise Baudu, et ses deux frères, Jean et Pépé, trois orphelins sans ressources, arrivent sur Paris de leur campagne normande par le train de Cherbourg. Denise trouve la boutique de son oncle Baudu, « Au vieil Elboeuf », dans laquelle elle espère trouver du travail. L’oncle lui avait écrit un an auparavant, avant la mort du père de Denise, qu’il aurait probablement du travail pour elle. Mais dés son arrivée, il lui explique qu’il n’est rien ; malheureusement, ses affaires périclitent. La boutique de draps et de flanelles souffre de la concurrence du grand magasin : « Au Bonheur des Dames », dirigé par Octave Mouret, « à l’encoignure de la rue de la Michodière et de la rue neuve Saint-Augustin, un magasin de nouveautés dont les étalages éclataient en notes vives, dans la douce et pâle journée d’Octobre. »
Les agrandissements successifs du « Bonheur des Dames » sont responsables des difficultés croissantes des petits magasins du quartier. Ayant cherché sans succès du travail dans les autres boutiques, Denise finit par se faire embaucher chez le concurrent de son oncle. « Au Bonheur des Dames » elle découvre la vie de magasin, les moqueries, les railleries de ses collègues qui ne comprennent pas son obstination à ne pas prendre d’amant, pourtant un bon moyen de subvenir à ses besoins financiers. Elle est aussi l’objet des faveurs de l’inspecteur Jouve, auquel elle se refuse, puis devient la cible de l’adjoint de Mouret, Bourdoncle, qui finit par la renvoyer pour un motif fallacieux, la rumeur que Jean ne serait en réalité pas son frère mais son amant. Licenciée, Denise travaille dans des petites boutiques, mais un jour rencontre Mouret au hasard d’une promenade ; ils discutent, et il lui propose de la réembaucher.
Elle retourne donc au « Bonheur des Dames », suscite de nouveau les jalousies, et doit cette fois-ci refuser les avances de Mouret, qui s’éprend d’elle. Il ne comprend pas pourquoi l’argent ne parvient à acheter son corps et son