Résume la peste
La ville s’installe peu à peu dans l’isolement. L’enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels : ” la peste fut notre affaire à tous”, note le narrateur.
Les habitants doivent composer avec l’isolement aussi bien à l’extérieur de la ville qu’à l’intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l’extérieur. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne , demande en vain l’appui de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider , semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d’Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration , en s’abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l’écriture d’un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l’instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.
Tarrou, fils d’un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie . Lui ne croit qu’en l’homme . Il fait preuve d’un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.
Troisième partie
C’est l’été, la tension monte et l’épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu’il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune , comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés . Ils donnent l’impression d’avoir perdu leurs souvenirs et leur espoir . Ils n’ont plus d’illusion et se contentent d’attendre…
Quatrième partie
Cette partie se déroule de septembre à décembre. Rambert a eu l’opportunité de quitter la ville , mais il renonce à partir. Il est décidé à lutter jusqu’au bout aux côtés de Rieux et de Tarrou. L’agonie d’un