réseaux et institutiuons BTS SP3S
En France, au moyen-âge et jusqu’à la révolution, c’est la charité chrétienne qui aide les plus nécessiteux par le biais d’établissements tels que les hôtels-dieu et les hôpitaux généraux pour l’accueil et l’hébergement. Ce sont ces institutions qui serviront de modèles aux futurs établissements laïcs. En 1793, le gouvernement révolutionnaire, affirme par la loi du 19 mars que l’assistance est une charge nationale et en 1796 les hospices civils sont crées.
Ce n’est qu’au siècle suivant que le système de protection sociale va s’élargir en fonction de besoins spécifiques liés à la révolution industrielle. Les accidents du travail se multiplient et la conscience des risques sociaux s’accroit. En 1835 sont fondées les sociétés de secours mutuels, mais ce système reste basé sur la prévoyance collective volontaire et ne concerne que quelques activités et entreprises. Néanmoins, il permet à la classe ouvrière de s’organiser et de lutter pour faire valoir ses droits et la notion de solidarité.
Ainsi, en 1893 la première loi sur l’assistance sociale est votée. Il s’agit de l’aide médicale gratuite. Elle assure la prise en charge financière, par l’état, des soins hospitaliers des malades les plus démunis. Et en 1898 est votée la loi obligeant les employeurs à assurer leurs salariés face aux accidents du travail qui s’inspire directement du modèle bismarckien d’assurance sociale basé sur un système de cotisations obligatoires et nationales permettant un reversement de prestations proportionnelles.
Dès lors, et jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale, les bases de la protection sociale telle qu’elle existe aujourd’hui se mettent en place progressivement. En 1904, c’est le service d’aide départemental à l’enfance qui est