réhabilitation de la rêverie

1324 mots 6 pages
Comment ce corpus tend-il à réhabiliter la rêverie ?
Introduction : Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer de réalités douloureuses, monotones ou ennuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Le rêve stimule l'individu qui ne se satisfait pas de ce qu'il est et de ce qu'il a. Il élargit les possibles.
I – Une conception dévalorisante de la rêverie
On reproche essentiellement à la rêverie de détourner du devoir et des obligations. Le rêveur serait celui qui se dérobe aux tâches utiles ou qui se laisse entraîner hors du droit chemin. Il est une sorte de déserteur, un fugitif, voire un rebelle en puissance. Ce qu'on n'aime pas, c'est qu'il néglige le travail, la vie sociale et éventuellement la moralité. On le voit dans l'étude de Caroline Muller qui porte sur le XIXe siècle et la fin du siècle plus précisément. Les directeurs de conscience, des religieux, dénoncent l'inutilité et les dangers de la rêverie. Ce sont surtout les femmes qui sont concernées
La rêverie, cette activité mentale dirigée par des pensées vagues, sans but précis, apparaît au 19 siècle comme néfaste. En effet, ce serait un réel danger, surtout pour les femmes de se laisser déborder par leur imagination. Il est vrai que la rêverie se révèle inutile dans un monde ou toute la vie n’est que « devoir ». De plus les livres sont donc fortement déconseillés pour les femmes car ils ouvrent la porte à la rêverie. Il est vrai qu’en lisant, les femmes peuvent s’ancrer dans le personnage du livre et ainsi perdre pied de la réalité. Elles auront tendance dans ce cas à vouloir conformer leur vie aux romans. C’est pourquoi, la rêverie des femmes

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