Régionalisation ou internalisation
Régionalisation vs.
Internationalisation des échanges
I) Définitions
A) La régionalisation/le régionalisme
Depuis les années 90 il est souvent parlé de mondialisation puis même de globalisation pour décrire le développement des échanges internationaux. Mais ce phénomène se produit parallèlement à celui de la régionalisation. Depuis la fin des années 80 de nombreux accords tels que le Mercosur, l'Union européenne, l'Alena etc. se sont développés pour favoriser les échanges régionaux.
D'après E.M. Mouhoud, «Régionalisation Globalisation et polarisation de l'économie mondiale : quelle place pour les pays en développement?», «la régionalisation se définie, toutes choses demeurant égales par ailleurs, comme l'intégration poussée des nations dans un espace régional unifié au détriment des relatons extrarégionales, relevant davantage d'une logique des Etats et des institutions plutôt que d'une logique des firmes». La régionalisation tend donc, à travers des accords politiques et économiques, à favoriser des zones de libre-échange entre régions telles que l'Union Européenne, the North American Free Trade Agreement ou encore the Association of South East Asian Nations. Le régionalisme est donc la favorisation de groupements de pays au niveau commercial en instaurant divers accords. Les membres de l'OMC ont reconnu à Doha le 26 avril 2002 que «les accords commerciaux régionaux (ACR) peuvent jouer un rôle important pour ce qui est de promouvoir la libéralisation des échanges et de favoriser le développement économique »
B) Convergence inconditionnelle
Barro & Sala I Martin (1996) distinguent deux conceptions de la convergence pour la croissance économique basées sur les modèles néo-classiques (Solow, 1956 ; Swan 1956); la conditionnelle et l'inconditionnelle.
La convergence est dite inconditionnelle (ou absolue) si les économies pauvres connaissent des taux de croissance par tête plus élevés