Réformes napoléonienne
La loi du 17 Février en fut l’exemple le plus remarquable. Elle uniformisa et simplifia la grille administrative qui répondit désormais à un schéma pyramidal. L’autorité locale fut placée entre les mains du préfet qui exerca sous les ordres du ministre de l’intérieur l’ensemble des compétences étatiques dans son département . Le modèle centralisateur ainsi créer resta en vigueur pendant des décennies avant de connaître ses premières retouches. Il fallut attendre les grandes lois de décentralisations (1982) pour que l’architecture de la France locale créer sous Napoléon soit boulversée, même si la soumission des services déconcentré de l’Etat au préfet reste encore bien vivante. Le souci Napoléonien de réorganisation et de rationalisation s’exprima dans tous les domaines de l’action de l’Etat, par la création d’institutions structurante : politique économique et financière ( Conseil d’Etat, Banque de France, Bourse, Chambre de commerce )
Il posa aussi le principe de l’organisation des administrations centrales et déconcentrés, de la Justice : des juges de paix à la cour de cassation, statut du notariat et création des prud’homme, de l’instruction publique : création de Lycées en 1802 et de l’université impériale en 1808.
Napoléon confia encore à des juristes la préparation et le suivie d’une tâche essentielle : la codification des lois à commencer par les lois civiles. Bonaparte s’investit personnellement dans le travail de la rédaction, participant à la moitié des séances de