Réflexions sur nouveaux programmes histoire et géographie seconde
07/03/2010
Réflexions de R.ZANELLI
Lycée A.Renoir – Cagnes-sur-Mer
PREAMBULE : les objectifs sont ambitieux, les moyens pour les atteindre seront-ils consentis ? Il faudra pouvoir adapter des démarches pédagogiques à un public de plus en plus hétérogène en termes de niveau (à commencer par la maîtrise des fondamentaux), de motivation et de capacités.
Cela impliquerait une flexibilité sous la forme d’heures du type «module – soutien » permettant un travail dans la durée sur objectifs identifiés avec un petit groupe d’élèves.
Davantage de liberté et de flexibilité dans un cadre horaire réaliste.
Le fait de formuler des objectifs d’apprentissage me paraît être une bonne chose, cela contribue à donne du sens, à former les esprits. Le répertoire présenté est large et ambitieux. Peut-être la DGES pourrait-elle faire l’effort de détailler et de préciser le contenu des capacités et méthodes exposées, et de les illustrer par des exemples concrets.
NOTIONS et CONCEPTS majeurs : il semble que la liste ne fasse pas toujours une exacte distinction entre «vocabulaire » et «notions » ou «concepts ». Un éclaircissement serait bienvenu.
Une entrée manque, celle des compétences, notions, concepts dans un cadre TRANSDISCIPLINAIRE et INTERDISCIPLINAIRE qui pourraient par ailleurs faire l’objet d’une présentation raisonnée sous la forme d’un tableau à double entrée. Ce serait une porte ouverte au décloisonnement des disciplines au lycée.
PROGRAMME D’HISTOIRE
au sujet des «temporalités différentes » un éclaircissement serait nécessaire, et une illustration ;
Quelle formation les professeurs d’HG reçoivent-ils ou recevront-ils en matière «d’histoire de l’art » ?
Les études de cas en histoire : d’accord, mais il faudrait élargir le champ des possibilités et des propositions, laisser davantage de liberté, de véritables options ; les études proposées sont assez limitées