Réflexion sur l'amitié selon aristote
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Après avoir pris connaissance de la définition d’Aristote de l’amitié, je me dois de reconnaître qu’elle ne diffère pas vraiment de celle que j’avais émise. En effet, dans les deux cas je mentionne la réciprocité de la relation et la continuité dans le temps, phénomène qu’on en retrouve, selon Aristote, que dans l’amitié véritable. La notion d’écoute inconditionnelle fait état que l’amitié que j’ai décrite ne repose pas sur l’utilité ou encore le plaisir. L’ami écoute par dévotion et ne recherche pas à en tirer profit de quelque manière que ce soit ce qui sera le cas en présence d’une fausse amitié, preuve qu’il le fait pour le bien de l’autre. Il est vrai que je ne fais pas mention de bonté et de vertu, termes qui sont selon moi archaïque au 21e siècle, mais puisque la bonté n’a pas été définie clairement par Aristote et qu’en 2500 ans les choses ont changé, je me permet d’assumer que mon ami Edouard et moi sommes bons et que nous méritons d’avoir cette amitié. De plus, la franchise et l’honnêteté décrite dans ma définition sont aussi semblables à ce qu’Aristote associait à la communication entres amis véritables. Bref, si ma définition n’est pas totalement exacte et n’inclut pas précisément les termes d’Aristote, elle est toute même bien proche de ce que le philosophe décrivait comme l’amitié parfaite.
À la lumière de ces réflexions, il est justifié de se concerner sur la nature véritable de l’amitié. En effet, l’amitié nous sert-elle vraiment plus à nous qu’aux autres, nos “amis”? En d’autres termes, l’amitié repose-t-elle sur l’altruisme ou sur l’égoïsme? De plus, la question nous porte à se demander si, peu importe la réponse, cette définition s’applique à tous les types d’amitié, principalement la véritable. Ma réponse est la suivante: l’amitié repose essentiellement sur l’égoïsme et ce, qu’elle soit utile, agréable ou bien véritable.
Le cas de l’amitié utile est certainement le plus simple à traiter. En effet, de par sa définition il transparait que